Blog c'est dans quel sens ? pour les âmes sensibles en quête de sens et de vérité personnelle de Claire MAUNIE DEBIN

Les documentaires Terre Sacrée, histoire d’un projet intuitif

En 2021 naissaient 4 films : les documentaires Terre Sacrée. Leur histoire a débuté le jour où en Mars 2021, une idée m’a traversée. Il s’avère que ce jour-là, j’étais “d’humeur” à attraper, de mes deux mains, cette idée pour engager un processus créatif et intuitif qui a changé ma vie. Les documentaires sont nés dans le cadre d’un festival en ligne que j’ai imaginé de toute pièce et qui a eu la chance de se manifester et d’avoir lieu en Août 2021. Dans cet article, je vous raconte la genèse de ce projet intuitif de l'idée à sa création.

En 2021 naissaient 4 films : les documentaires Terre Sacrée, mon dernier projet intuitif. Leur histoire a débuté le jour où, en Mars 2021, une idée m’a traversée. Il s’avère que ce jour-là, j’étais “d’humeur” à attraper, de mes deux mains, cette idée pour engager un processus créatif et intuitif qui a changé ma vie. Les documentaires sont nés dans le cadre d’un festival en ligne que j’ai imaginé de toute pièce et qui a eu la chance de se manifester et d’avoir lieu en Août 2021.

D’où est venue l'idée du projet des Documentaires Terre Sacrée ?

Je me le demande encore aujourd’hui… Elle faisait partie de ces idées soufflées à mon oreille que j’ai choisi d’entendre et de suivre. Ce jour-là, l’idée était accompagnée de joie dès mon lever. Il s’avère que j’ai eu la motivation simple et enthousiaste que l’on ressent quand les choses sont justes alors, je me suis levée avec ces deux mots en tête :TERRE SACREE.  Le projet était déjà né et mon côté intuitif en ébullition, j’allais produire mes premiers documentaires !

J’avais donc l’idée de faire un format documentaire mais beaucoup d’obstacles se sont très vite présentés. Il était difficile pour moi de les mettre en place car je n’avais jamais fait de montage auparavant. Je sentais que le projet ne devait pas m’échapper alors je me suis plongée dans quelques tutos d’un logiciel assez simple d’accès pour donner naissance au générique. Ça m’amusait de commencer par le générique, je créais alors l’identité visuelle et musicale des films qui m’aiderait plus tard à tenir le fil rouge de l’ambiance que je voulais communiquer. Puis les séquences se sont liées les unes aux autres plus simplement que je ne l’avais imaginé. Le montage fut un délice pour moi, parfois même, certains rushs se montaient naturellement sur la musique… La magie du projet intuitivement mené…

Je n’avais également aucun moyen financier, ni aucune connaissance technique pour me faire aider sur le montage, pour la diffusion des films ou pour développer le projet davantage qu’avec les outils que je possédais déjà.  En pleine période de covid ou post confinement avec couvre-feux, je ne pouvais pas prendre ma voiture pour aller à la rencontre des personnes que j’ai interviewées. Il a fallu que je me résigne, toute perfectionniste que je suis ; que j’oublie la grande production hollywoodienne que mon esprit avait imaginé ; et j’ai revu mon idée du documentaire pour le produire avec des entretiens réalisés à 98 % à distance, sans investissements supplémentaires, mais avec toute la créativité !

Claire, allez, fais-le pour t’amuser et parce que ça te fait vibrer... Ne cherche pas davantage...

Et oui… Ne cherche pas plus loin que le plaisir de transmettre haut et fort ce que tu veux dire. Il est vrai qu’en plein contexte COVID, je me suis sentie ébranlée par ce que nous devions traverser et faire des choix inédits sur bien des plans. Je me suis sentie en colère, sidérée, et plus le temps passait, plus les humains m’inquiétaient. Je me suis questionnée énormément sur ce qu’était devenue notre sensibilité… Je me suis questionnée sur la folie humaine. Je crois que j’avais besoin de me rassurer en allant chercher la part d’humanité de mes congénères.

Quel est le message des films ?

Je suis partie en quête d’espoir, je crois, à travers ce projet. Il répondait vraiment à un besoin intérieur qui s’est révélé répondre à un besoin général à en croire l’accueil que les films ont eu au cours du Festival qui a permis leur diffusion.

J’ai parlé du projet avec des personnes dont les noms me sont venus spontanément, qui faisaient plus ou moins partie de ma sphère de connaissance amicale, digitale etc… Je les ai contactées les unes après les autres. De fil en aiguille, j’ai fait de nouvelles rencontres et tout ce réseau qui s’est créé autour du projet a été très riche pour moi. Terre Sacrée allait prendre forme, le projet devenait de plus en plus concret et j’étais partagée entre la joie de voir les documentaires voir le jour et la peur …

J’ai demandé à chacun et chacune de ne rien préparer. Et c’était assez compliqué de le leur faire comprendre. Je voulais vraiment avoir une intimité et une spontanéité dans chaque rencontre (c’est mon carburant…) Je voulais vivre l’expérience de l’instinct, et voir ce que ce moment de partage qui nous était offert, allait nous apporter. J’aime cette magie du langage du cœur.  Je ne remercierai jamais assez chaque éclaireur qui a fait partie du projet d’avoir dit oui, et avec beaucoup de cœur et d’humanité.

Les entretiens ont duré de 2h30 à 3h pour la majorité. A la fin de ces sessions d’enregistrement, j’avais plus de 45 heures de rushs…

Nous avons discuté, comme si nous prenions un café, entre amis, et nous avons laissé parler nos voix des profondeurs. Ce sont des échanges que j’affectionne tout particulièrement. Ce ne sont plus des sujets bateaux qui viennent sur le tapis. Nous sommes dans l’émotion, le vrai, l’être dans sa pureté. Cette voix en nous qui sait… Cet élan en nous qui, de sa colère saine, clame haut et fort ce qui devrait être… Ces voix qui font que nous avançons avec honnêteté et clarté pour construire, co-construire.

Peut-être (certainement) que dans ma vie j’ai beaucoup souffert des faux-semblants. Il me semble que je n’ai pas compris cette grille de lecture des non-dits. Je ne comprenais pas comment une personne pouvait enfouir si profondément ses émotions, ses débats intérieurs, aussi importantes et fortes soient-elles. Mes émotions, elles, étaient là, souvent, toujours, je ne pouvais pas les cacher (et encore il m’est difficile de temporiser). De ce langage de surface, il m’était difficile d’avoir des relations claires avec les autres, je me sentais mal à l’aise. Puis, quand l’émotion était là, différer une conversation m’était impossible. Un abcès ne se crève-t-il pas? On m’a vite fait comprendre que ce n’était pas adéquat. Immature émotionnelle ai-je déjà entendu… “Sensible éreintée” aurais-je eu envie de dire souvent face à ces murs insensibles.

Alors le COVID a éveillé tout cela en moi, une étincelle de plus pour allumer la mèche et j’ai voulu croire que l’humain avait encore sa sensibilité, son empathie, son cœur ouvert.  Pour moi l’émotion est une pépite. Elle est messagère, et non un problème. Quand nous l’enfouissons, et bien, ce que nous faisons est très simple : nous nous leurrons, nous nous trompons, nous nous mentons, nous entassons, et nous débordons (souvent de conneries…)

Donc, j’avais l’envie de discussions vraies dans cette période tumultueuse et compliquée. Il me fallait leur faire vivre l’expérience et ce challenge passait avant tout par moi, mon approche et ma posture. Chaque invité a joué le jeu. Dans ces petits moments de vérité, lorsqu’on fait face à soi, on désamorce beaucoup de choses. Je pense que nous vivons dans un monde qui ment, qui se ment. Je généralise peut-être (tout est toujours critiquable) mais il me semble bien que notre monde se noie dans son mensonge. Et c’est une perte de temps, un réel gâchis. Alors que, simplement, dans un acte de sincérité, en posant une profondeur et en posant une poésie, on ouvre un chemin… Pour moi, c’est ça, vivre dans son Sacré. Se regarder, se dire les choses (en toute bienveillance of course), s’écouter soi pour pouvoir ensuite s’aimer, aimer sa vulnérabilité et oser explorer toutes les couches de nos croyances pour les traverser avec lucidité et conscience, sans juger. Les voies du Sacré au démarrage, c’est déjà faire l’intime effort de ne plus se mentir à soi-même, et d’entrer dans la quête de sa vérité de cœur.  Avec les partages que mes invités venaient de m’offrir, les documentaires Terre Sacrée se dessinaient petit à petit mais il me manquait la colonne vertébrale qui allait tenir le tout, donner du sens et consolider encore plus le projet.

Quel est le lien entre les films et la roue de médecine ?

Les documentaires ont été faits en période COVID (début 2021) et ont été diffusés en Août 2021 dans le cadre du projet du Festival Terre Sacrée. Quand j’ai enregistré toutes les interviews, j’ai bien senti que dans les cheminements de chacun, quelque chose se tissait. Il fallait que je mette à jour la trame. Forcément, les questions que je leur posais étaient assez orientées pour les aider à aller au fond de leurs pensées (la pélerine sur le chemin du sacré que je suis n’était pas loin pour orienter le sujet). Si bien que les récits que j’obtenais parlaient tous de questions, qui amènent à des doutes et des remises en question, à des essais, des erreurs et des réussites, à des espoirs et à de nouvelles expériences de vie, puis à des périodes d’accalmies jusqu’au prochaine apprentissage.

Et la roue de médecine était là !  Je l’avais exploré dans le cadre d’une retraite. Grâce à la roue de médecine, j’avais pu voyager dans mes méandres et vivre ma quête de visions pleinement. Cette expérience avait été incroyable pour moi. Et j’ai fait le lien avec le fil rouge des films. J’avais le cheminement.

La roue de médecine illustre les cycles par lesquels nous passons

La roue nous amène à passer par les quatre directions pour nous aider à voir. Voir où nous nous situons, ressentir le chemin, et nous invite à voyager au-delà de ce que nous vivons. Nous passons par plusieurs tours de roue dans une vie, parfois plus ou moins vite… Les cycles se succèdent avec pour mission pour chacun de nous de suivre une sorte de spirale ascensionnelle qui nous rapproche du centre, cet espace où l’ego ne régit plus nos vies, mais où l’Etre illumine le monde dans le Beau. Naturellement, j’ai tissé une histoire avec tous ces témoignages autour de la roue de médecine. Et les films se sont faits comme ça. J’ai laissé parler mon côté poète en écrivant des textes que j’ai conté en voix off dans les reportages. A chaque film sa direction.

En orientant l’histoire de la série documentaire Terre Sacrée que composent les quatre films, et grâce à mon projet de les tisser autour des quatre directions de la roue de médecine chamanique, nous pouvons voir se dévoiler l’Etre par son émotionnel, qu’il décode, qu’il lit. Nous pouvons le voir cheminer à travers ses expériences, ses histoires et ses croyances pour que, finalement, il atteigne sa forme de sagesse et vive le beau. C’est le chemin que nous avons tous à faire, quand on peut le faire. Quand on a la conscience de le faire, nous nous devons de le faire, de se faire ce cadeau, d’entrer dans une conscience et d’avoir le cœur en joie et de sourire au monde, d’être touché par la beauté, par le monde qui nous entoure et d’avancer pour semer, cultiver et récolter.

Finalement, nous avons déjà toutes les recettes pour y arriver, nous avons tous les cheminements. Il n’y a qu’à observer la nature et à procéder comme elle. Une graine se sème, le fruit se récolte, la terre se repose et le cycle recommence sans fin quand il est respecté. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Il reste à faire l’effort de le faire, c’est ce qui est le plus difficile. Nos têtes sont polluées, ce qui n’aide pas à la germination… Alors si les films peuvent contribuer à voyager dans notre intérieur et à le rendre fertile, c’est mon cœur qui bat la chamade !

Après le Festival Terre Sacrée ?

Après le festival, j’ai reçu des appels de festivaliers:

“On voudrait revoir les films ! On a besoin d’assimiler des choses, ils nous ont fait du bien, on voudrait cultiver ça plus régulièrement… »

J’avais donc ouvert, de nouveau, les films au public librement et gratuitement, pendant le temps d’un week-end en décembre 2021 et il y avait du monde au rdv, c’était très touchant. Humains, vous êtes là !

Ensuite, en en parlant avec diverses personnes, il y a eu l’idée d’en faire une série. J’ai laissé germer. Ces films sont vraiment guidés par les quatres directions de la roue, et à aujourd’hui je n’ai pas trouvé le moyen d’en faire une série, et quoique, ils en composent une à eux quatre.

(Claire oublie les séries en 20 épisodes à la Netflix !). 

Le but pour moi n’est pas d’en faire une minisérie sous prétexte qu’il faut du contenu court facilement consommables. Pendant 1h30 en moyenne par film, le spectateur se laisse embarquer dans un univers, suffisamment longtemps, pour y nager et se laisser envelopper dans une sphère accueillante et en ressortir rempli. Les quatre directions apportent donc  leur format définitif, au plus près de ce que je voulais faire passer comme ressenti.

Après mes récentes formations et essais/erreurs, je peux toujours essayer de revoir le montage et les transitions car aujourd’hui j’y vois à redire mais, je le sais, j’y verrai toujours quelque chose à redire… Ils sont dans leur jus du Festival où plus de 500 personnes ont pu les voir, j’aime cette vibration.

Qui sont les personnes intéressées par les documentaires Terre Sacrée ?

Les personnes intéressées par ce projet des documentaires Terre Sacrée, et bien… peut-être des personnes qui ressentent le besoin de se connecter à leurs Autres, à l’espoir, à un groupe qui leur ressemblent.

Peut-être que le public y trouvera un message. Peut-être que les personnes qui vont suivre la série vont y trouver des choses qu’elles n’osent pas encore se dire, ces moments de vérité qu’elles n’osent peut-être pas encore se dévoiler, c’est peut-être l’occasion pour elles d’aller pointer du doigt, pendant l’écoute, des choses sur lesquelles elles n’arrivent pas à mettre de nom (c’est fou le nombre de fois où nous restons bloqués parce que nous n’arrivons pas à poser les mots) et d’autres vont poser les mots plus facilement. Si les films accomplissent ça et bien, tout est gagné. Ce besoin de s’identifier est là pour nous tous et les films accompagnent en ce sens.

Peut-être que les films rassemblent les Sensibles clairvoyants pour unir leurs énergies, à vous de me dire !

Les films bousculent

Les films bousculent aussi. Il y a des témoignages qui vont bousculer, c’est certain. Alors des graines seront semées et vont germer. Quand j’ai fait les interviews, des interventions m’ont bouleversées. J’ai repensé à certains échanges, des fois et des fois, en me demandant ce que je venais de vivre. Aujourd’hui quand je réécoute ces extraits, je vois à quel point je me suis ouverte à certaines propositions de visions du monde. Ce qui est intéressant à voir, c’est comment le message qui m’impacte à un moment donné, va me faire réagir différemment quelques temps après… Nous nous voyons alors changer. C’est peut-être ici que réside la vertu pédagogique des films.

Quand on capte un message, une information, nous pouvons vivre l’élan de la rejeter. Quelque chose n’est peut-être pas compatible avec notre perception à l’instant T et c’est ce qui est à observer ! Peut-être que quelque chose a été réveillé et inconsciemment (ou consciemment…), le chemin de la pensée va se faire. Notre esprit va s’ouvrir à des expériences, à d’autres informations qui vont venir confirmer ou nous mettre en doute. L’histoire le dit, rien n’est hasard, la vie se charge de nous mettre sur la route les évènements qui servent à cheminer avec l’information de départ. Des choses dans notre actualité vont venir appuyer ou au contraire rendre l’information encore plus inacceptable et on travaille intérieurement et individuellement. Nous observons avec le temps comment nous nous positionnons. Nous jouons le rôle de l’observateur et nous regardons. L’esprit est flexible, il s’ouvre à plus grand et la voie du Sacré est un peu plus engagée. Si je n’avais qu’un conseil pour aider au visionnage des documentaires, ce serait celui-ci : accueillez, observez comment vous réagissez, la puissance de l’émotion, rejetez-vous l’information ? Tentez de la laisser cheminer en vous quelques jours. Puis observez-vous ? Contractez-vous ? Vous détendez-vous ? Et ça suffit… Puis quelques temps plus tard, recommencez.

Il est fort probable qu’après un peu de temps passé nous n’abordions plus du tout l’information avec la même approche. On peut l’avoir accepté, s’être distancié, avoir fait corps avec elle comme une nouvelle croyance intégrée. Et si elle est aidante, alors tant mieux ! Les films ont pu faire cet effet-là.  J’adore ce chemin, c’est ce qui est intéressant : nous sommes en plein dans notre pouvoir du changement !

Eclairer, consoler, franchir des caps

Ces films vont donc poser des mots. Ils vont provoquer des électrochocs, vont peut-être éclairer, consoler, peut-être stimuler, soutenir, faire qu’on se sent beaucoup moins seuls avec des non-dits, on va pouvoir oser franchir des caps, faire des pas… je pense à Anne Charlotte qui nous partage “mais comment j’ai pu me laisser embarquer dans un boulot qui ne me convenait pas ! “ , et elle le partage avec beaucoup de sincérité:  “Comment j’ai pu vivre ça ? Comment j’ai pu permettre ça ?”. D’autres ont déjà expérimentés le chemin avant nous. Les entendre, comprendre leur réflexion et voir leur parcours après qu’ils aient pris une décision est toujours inspirant.

Plus on avance dans les documentaires Terre Sacrée, plus on avance sur le questionnement spirituel et le projet nous amène à nous questionner. La beauté, la sagesse, qu’est-ce que c’est ? Comment on vit ça ? Quels mots nous mettons sur ces vérités ? Concrètement dans nos vies, ça veut dire quoi ? Ça se manifeste comment ? Comment vivons-nous cela intimement, en chacun de nous ?

Les films ont ces vertus semble-t-il. Ils ne sont pas destinés spécifiquement à un public averti, ou à un public néophyte, je pense qu’ils sont pour celles et ceux qui veulent se nourrir de vibrations intimes tout simplement.

Les films peuvent se regarder en une fois, en 10 fois, peu importe. On peut mettre sur pause, réécouter plusieurs mois après. Chacun va s’approprier cette conversation intimiste qu’il aura avec lui-même avec ces documentaires.

Y aura-t-il d’autres documentaires ou d’autres festivals ?

J’ai des idées mais ce ne sont que des idées, l’élan d’agir ne les accompagne pas encore. Je me fais confiance dans le processus et j’accueille le plus paisiblement possible ce qui arrive. C’est un vrai exercice pour moi.

D’autres documentaires Terre Sacrée et d’autres projets ? Certainement. C’est ma part créative qui parle. J’aime transmettre, je suis curieuse, j’aime faire mes petites recherches, j’aime illustrer et je n’aime pas la routine alors la création de films m’attire beaucoup. Je dois trouver le bon compromis avec ma vie de maman qui m’impose un certain rythme et une maladie chronique qui absorbe certaines journées toute mon énergie.

Aujourd’hui mon corps, mon énergie doivent être respectés en termes de rythme, de capacité, de cycle… Il est difficile pour moi de m’engager dans une seule voie et de tenir dans la longueur (comme toute projector que je suis ahah). J’expérimente mon juste milieu, je mets à l’épreuve mes idées pour que celles que je sélectionnerai puissent tenir dans la durée. Je veille à ne pas m’essouffler et à être le plus disponible possible pour mes autres vies de maman, de compagne, de femme. Je trouve petit à petit ce juste milieu. J’ai déjà lâché beaucoup de choses, j’ai trouvé un emploi à mi-temps qui me permet de me gérer en fonction de mes hauts et mes bas tout en recevant le salaire qui m’aide chaque jour. J’ai enlevé pas mal de contraintes. Maintenant il faut que je puisse m’exprimer et créer le plus librement possible. Je suis en pleine expérience ! J’ai rencontré de belles personnes qui je suis sûre vont m’aider à mettre des pierres à mon édifice, alors…

Des projets sont amorcés, je prends le temps de m’y sentir bien, de les réévaluer, de ranger certains dans mes tiroirs pour laisser la place à ceux qui sont en adéquation avec ma vie d’aujourd’hui, mais j’aurai l’occasion de partager cela dans un autre article de blog 😉Je ne cherche plus la course à la productivité et au rendement. J’apprends à structurer tous mes petits pas et je le partagerai dans un prochain article également. Bien décidée à passer de la poule pondeuse d’idées à la faiseuse d’omelette !

Je serai ravie de lire vos impressions, réactions et réflexions. 

Avec Joie

Claire***

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